Manado l'exotique sous son volcan.

Le départ

Départ de Roissy T1 le 27/06/04 par Singapore airlines. Les enfants sont un peu stressés dans la file d’attente, le départ est proche. L’aéroport est bondé et les files d’attentes se mélangent un peu. L’enregistrement se fait sans problème, les bagages sont routé directement sur Manado. Le gars de la compagnie ne connaît pas Manado !

Décollage de l’avion, un 747 « megatop », à l’heure. C’est parti pour 11000 km jusqu’à Singapour. Le service est impeccable dans l’avion, avec notamment un grand choix de films, dont plusieurs en français, sur l’écran individuel.
Arrivée au petit matin à l’aéroport de Changi, Singapour. Nous nous baladons dans la zone de transit de ce superbe aéroport, avec boutiques de luxe, jardins d’orchidées, bornes internet gratuites. C’est vaste, propre, bien organisé et très international. Le dépaysement commence en douceur.

 

Manado

Décollage en milieu de matinée pour Manado, dans un airbus de la compagnie Silkair, filiale de Singapore airlines. L’avion est loin d’être plein. Arrivée 3h½ plus tard à Manado après avoir survolé Bunaken et les îles environnantes. Le temps est magnifique, il fait très chaud. Les formalités de douanes se déroulent sans problème : il faut payer 25$us pour un visa de 30 jours. Ils me rendent la monnaie en roupies, çà permet de démarrer un fond de caisse.

Transfert au New Queen hôtel par un véhicule de l’hôtel qui nous attendait à l’aéroport. L’hôtel est bien situé, mais de qualité moyenne. Nous partons aussitôt à la découverte de Manado. Le dépaysement est cette fois brutal. Les rues sont pleines de piétons, de voitures, de scooters, dans un joyeux bordel où chacun essaye de se frayer un chemin. Les indonésiens nous regardent comme si on venait de la planète Mars, se font des commentaires sur nous, s’esclaffent sans aucune discrétion. Nous sommes un peu mal à l’aise. Nous nous sentons vraiment étranger et même étrange à leurs yeux. Il n’y a aucun autre blanc dans les rues. En fait nous constatons qu’il n’y a rien de malsain dans leur comportement, ils sont très souriants, joyeux, rieurs. Ils sont très curieux en particulier vis à vis des enfants. Souvent un gars m’interpelle par un « Hello mister » qui est en général les seuls mots anglais qu’il connaît. C’est l’aventure asiatique qui commence !

La ville de Manado en elle même n’est pas très belle. C’est crade, les trottoirs sont percés, çà pu par endroit, c’est très bruyant. Instinctivement je me dirige vers le front de mer, tout proche, et nous tombons sur un grand centre commercial le Méga Mall. L’air y est climatisé, les magasins sont comme chez nous, les enfants se décontractent autour d’un soda bien glacé. Je les sens un peu incommodés par l’ambiance locale, bien qu’ils ne se plaignent pas du tout. Nous rentrons à l’hôtel en échangeant nos premières impressions. Antoine pense que les gens se moque de lui, et il comprend pas pourquoi certain le touche exprès. Je lui explique le caractère joyeux et curieux des indonésiens qui ne voient pas un jeune garçon blond souvent, et qu’ils veulent le toucher, c’est une tradition chez eux. Agathe est aussi un peu gênée d’être la cible de tous les regards, mais comprend bien que c’est leur caractère et leur façon de se comporter est très différente de la nôtre. Je leur explique donc que leur comportement est normal, l’Asie et l’Europe étant des mondes très éloignés géographiquement et culturellement.

De retour à l’hôtel, nous discutons du programme pour le lendemain et les jours suivants. Tout reste à organiser, je n’avais réservé que le New Queen pour 2 nuits. Les enfants veulent surtout aller à la plage et se baigner. Nous décidons de partir pour Bunaken dès le lendemain. Je téléphone donc, sur conseil du gars de l’hôtel, à Bastianos cottage qui semble un bon resort. Rendez vous est pris pour le lendemain 15 h, ils viennent nous chercher à l’hôtel !

Une bonne nuit de sommeil, et nous voilà le lendemain à nouveau dans Manado, de bonne humeur et un sourire solidement accroché aux lèvres. Déjà la population nous semble moins curieuse que la veille. Je constate également que bien peu d’indonésiens parlent l’anglais, ce qui se confirmera par la suite. Je fais le plein d’argent liquide à la banque BCA. Je retire 4 millions de roupies, ce qui fais un joli paquet de billets car les plus grosses coupures font 100.000 roupies soit 9€. Un tour au café internet, à la poste, au Méga Mall et en route pour Bunaken.
Un conseil aux voyageurs : profiter d’être à Manado pour faire le plein de liquide avec votre carte bancaire, c’est impossible à faire ailleurs bien souvent. De plus les paiements par CB ou même en travellers sont surtaxés de 3 à 5% dans les resorts et clubs de plongée, donc autant payer en roupies.


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