Pour la 4ème fois, nous remettons le cap sur l’archipel philippin. Ce pays nous attire comme un aimant. C’est sur l’île de Palawan, à El-Nido, que nous décidons d’aller reposer nos sacs de palmes, de tongues et de paréos. Nous y avons déjà passé 10 jours en 2007. La nature y est magnifique et sauvage, et la vie là bas est simple, dépouillée, libre. Cette année nous repartons avec des amis. Les voyageurs bretons sont 17 en tout à débarquer dans ce coin de la planète.
Voyager jusqu’à EL Nido est assez compliqué car il est très difficile de trouver un avion pour faire Manille EL Nido. Il y a pourtant un petit aéroport de campagne, mais la seule compagnie à le desservir, ITI, est réservée par les 2 resorts de luxe implantés dans l’archipel, Miniloc et Lagen.
Donc nous atterrissons dans la capitale de Palawan, Puerto Princessa, et nous remontons vers EL Nido en 5 à 6 heures environ, par minibus affrétés spécialement pour nous par Dany, le propriétaire de Lally et Abet, le resort qui nous hébergera pendant 2 semaines. 48 heures après avoir quitté la France, nous arrivons enfin dans le village philippin.

1ère impression : c’est comme il y a 2 ans, pratiquement rien n’a changé, le village, le resort, même les gens sont pareil. Tant mieux, il n’y a pas beaucoup de touristes, seulement quelques couples de backpackers qui viennent passer 2 ou 3 jours.
C’est avec grand plaisir que je retrouve Jean Marc, un jeune retraité français marié avec Narcelle une charmante philippine très dynamique qui tient le restaurant Squidos, sans doute le meilleur d’El-Nido. C’est grâce à lui que j’ai pu préparer au mieux ce voyage.
Il fait beau t dès le lendemain nous partons en island hopping, notre grosse activité de la quinzaine.
Un peu de géographie : El-Nido est un village côtier, avec un petit port, situé au fond d’une baie. Devant s’étale un archipel d’une dizaine d’îles montagneuses, souvent en forme de pain de sucre, entourées de récifs coralliens. Les roches sont du marbre noir, que l’érosion à transformé en rasoir. C’est un paysage de type « karst à tourelles », comme la baie d’Ha-Long au Vietnam, située du reste de l’autre coté de la mer de Chine à 1300 km à l’ouest. L’intérieur des îles est impénétrable, sauf pour les nombreux singes et oiseaux. Une flore très particulière se développe sur les falaises rocheuses, les arbres et plantes diverses émettant des racines très longues qui cherchent l’eau je ne sais où. De splendides plages de sable blanc ornent ces îles et c’est précisément là que nous passons de longues heures.