Boatman à Mactan  
Porte d'entrée des Visayas  
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Cebu, la jungle urbaine, Bohol, la jungle verte
Enfants des rues à Cebu city.   Retour dans les Visayas

Nous voici à nouveau à l'aéroport de Cebu. Comme toujours la suite du voyage n’est absolument pas préparée et il y a donc du boulot, en route pour Cebu city.
A l’arrivée nous louons une voiture avec chauffeur pour faire diverses emplettes et réservations en ville. Le temps est splendide et super chaud. En ville nous observons plusieurs groupes d’enfants apparemment livrés à eux-même. Certains sont très jeunes, 3 ans peut être, complètement nus, essayant de faire la manche au milieu des embouteillages. C’est un choc pour nous, nos enfants veulent faire quelque chose pour les aider mais quoi ? De nombreux bidonvilles bordent les périphériques. Nous n’osons pas y aller, craignant de faire un peu voyeur de misère. Certains pauvres habitent même dans des containers de bateau. On n’ose imaginer la vie là dedans avec cette chaleur et ce soleil qui tape sur le métal de l’abri de fortune. Cependant, les pauvres que nous croisons ne sont pas forcement tristes. Il sont même assez joyeux pour certains et beaucoup ont le sourire malgré l’évidente adversité. Charles Aznavour a t’il raison quand il chante « il me semble que la misère serait moins pénible au soleil » ?

Nous rentrons le soir au Tambuli, le même qu’à notre arrivée aux Philippines, havre de paix après la fureur de la ville, mais  resort cher et bourré de japonais et de coréens mal élevés. Notre intention est d’allé sur l’île de Siargao, près de Mindanao la grande île du sud, troublée par des terroristes islamistes, Abbu Sayyaf, qui voudrait en faire un état islamique justement, indépendant des Philippines. Résultats : des attentats réguliers dans les bus où les endroits public, des enlèvements d’occidentaux, un  prêtre italien était justement pris en otage à ce moment là, et autres joyeusetés. Plusieurs philippins nous déconseillent d’aller à Mindanao pour des raisons de sécurité. Finalement nous les écoutons, pas de risques inutiles surtout que c’est pas la bonne saison pour aller surfer à Siargao.

    Bohol
Tarsier endormi.  

Du coup, nous décidons d’aller à Bohol, une île que nous connaissons déjà et qui nous à laisser de grands souvenirs de plongée et de paysages originaux. 2 heures de bateau rapide et nous voilà à Tagbilaran la capitale, puis un taxi pour l’intérieur de l’île cette fois. Après le bleu de la mer, le vert de la forêt. Nous choisissons un resort en pleine jungle au bord d’une rivière, réputé pour son côté naturel et écologique. Question nature, on est pas deçu : bungalows traditionnel en bambou, pleins d’animaux autour voir dans les bungalows, nourriture bio… C’est cool.

Avec Antoine on se baigne dans la rivière boueuse, en espérant qu’il n’y a pas de crocodiles. La nuit plein de bruits d’animaux, lointains ou très proches, animent l’ambiance jungle. Nous faisons une grande ballade en longeant la rivière, jusqu’à un village sympa puis une colline dominée par une grande croix. Ici pas de pauvreté et au contraire on sent une certaine aisance.
Bon, la verdure c’est sympa mais on préfère quand même la mer. Après 2 jours de jungle, nous remettons le cap sur la mer et ses îles enchanteresses.

 
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