Paysage de la cote nord de Bali
La culturelle et la cultuelle
 
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Nord de Bali, de Pemuteran à Lovina

Nous mettons le cap sur la cote nord de Bali. C’est une région assez sauvage, avec des parcs naturels terrestres et marins. Nous arrivons à Pemuteran, petit village de pécheurs où il y a plusieurs resorts. Nous nous installons dans une charmante petite villa dans le plus pur style balinais, au milieu d’un jardin tropical. Super sympa, d’autant qu’il y a un club de plongée.
Nous allons tout de suite à la plage, le mer nous manque. Et là, surprise, nous sommes seuls. La plage de sable noir est juste devant un hotel de grand luxe, le Mathahari (soleil en indonésien), qui semble bien vide. La mer est plus chaude que dans le sud de Bali et les vagues beaucoup moins puissantes. Et personne ne vient tenter de nous vendre quoi que ce soit… Cool !
Nous passons 3 jours dans ce village à nous relaxer et nous ballader sur la cote. Nous passons une journée sur une île au large pour plonger. Les fonds sous-marins sont très beaux mais tout à fait classique. Pas de frisson avec de grosses bestioles comme des requins ou des raies. De plus, à 35$ la plongée, c’est trop cher je ne renouvellerai pas l’expérience.
Nous allons faire un tour aussi à Lovina, station balnéaire réputée de la cote nord située à 1h30 de route. Quelle déception ! C’est moche, la mer est sale, et surtout des nuées de vendeurs s’abattent sur les rares touristes présents. Ces pauvres vendeurs se battent presque pour essayer de nous vendre une babiole. La misère n’est sûrement pas loin. Nous fuyons rapidement cette station qui s’est probablement développée trop vite et qui subit de plein fouet la désaffection touristique.

 

 

 
Plage de sable noir
Figure mithyque du Barong
Les indonésiens adorent Zidane!

C’est le mondial de foot et la France est toujours en course. Nous décidons de voir le match France-Portugal. Réveil à 2h30 du matin pour aller dans un warung voisin pour suivre la rencontre avec les indonésiens. Le bistrot est bondé, ils sont très friands de foot. Zidane est sans doute l’homme le plus connu de la planète. Les paris vont bon train et le Portugal semble être favoris. Antoine et moi avons droit aux places d’honneur juste devant. Et c’est dans une ambiance vociférante et enfumée que nous suivons la rencontre. Ils sont tous pour le Portugal, çà nous fait tout drôle parce qu’on a plutôt l’habitude des ambiances pro français ! Enfin la France gagne, et, beaux joueurs, ils nous congratulent. Bravo Zidane.

Retour à Kuta

Il est temps de redescendre dans le sud de Bali, à Kuta beach pour récupérer Isabelle et Agathe qui arrive de France. Nous les retrouvons comme prévu à l’aéroport et nous leur faisons découvrir les merveilles de Bali plage. Elles apprécient le charmant hotel que nous avons dégoté, la plage et ses vagues à surf ainsi que le shopping dans les nombreuses boutiques de Kuta. Quelques jours de relaxation leur feront le plus grand bien. Nous verrons la finale du mondial de foot dans un superbe bar avec écrans géants, en pleine nuit bien sûr et dans une ambiance survoltée. Le public est largement pour l’Italie. Le coup de boule de Zidane est accueilli par des sifflets et des grands cris, nous autres français nous ne sommes pas fiers au milieu de cette hostilité vers notre équipe nationale. Nous quitterons le bar rapidement après les pénaltis, une boule en travers de la gorge.

 

Ubud
Assez lézardé sur la plage, il est temps de partir faire connaissance avec le cœur de Bali et des balinais. Nous mettons le cap sur Ubud, ville du centre de Bali qui passe pour être la capitale culturelle. Nous découvrons un peuple quasi mystique, qui passe beaucoup de temps à prier. Au quotidien, les balinais font des offrandes à leurs dieux sous forme de petits paniers contenant quelques fleurs et un peu de nourriture, agrémenté d’un bâton d’encens. Nous visitons également de grands temples, richement décorés. Nous admirons en particuliers les sculptures, à la fois massives et très élégantes, parfois douces, parfois terrifiantes ! Ces temples semblent être des lieus de recueillement sous forme de cérémonies diverses et variées, mais aussi des lieus de vie sociale. Nous avons assisté par exemple aux préparatifs d’un grand festin où tout le monde mettaient la main, en l’honneur d’une personnalité du coin.
Dans ces cérémonies, j’observe que les 5 sens sont sollicités. Les yeux tout d’abord, car les couleurs sont partout, dans les vêtements, les décorations sophistiquées et les offrandes . Ensuite la musique égaie les oreilles, avec des sons de percussions métalliques et des gongs. Les senteurs d’encens sont inévitables, et les offrandes alimentaires sont rapidement recyclées en festins par les balinais ! Enfin le sens tactile est également sollicité au cours d’étranges danses où certains entrent dans des transes mystiques.
Nous découvrons aussi la campagne balinaise, très variée avec les fameuses culture en terrasse. L’agriculture semble fort peu mécanisée, et c’est donc à la main ou avec des buffles que se font les travaux des champs.

Les diaporamas
 
Peinture moderne d'un artiste d'Ubud