Dès l’aube, nous quittons le port et faisons route en direction de Rinca, une ile de l’archipel. Tout est beau autour de nous, très pur et naturel. L’empreinte de l’homme est peu visible, et, hormis quelques village côtier, la nature est intacte.
Sur Rinca, après avoir été délesté de 50€ de droit de visite (une grosse somme en Indonésie), nous apercevons nos premier varans de Komodo, véritable fossile vivant et un des très rares survivants des reptiles du secondaire. Ils sont vraiment impressionnants, et nos guides sont munis de longues fourches pour parer d’éventuelles attaques. S’ils ont l’air nonchalants, ils sont capable d’accélérations fulgurantes. C’est comma çà qu’ils surprennent leurs proies car ils sont carnivores. Ils arrivent même à attraper de gros buffles en 2 temps : il le morde d’abord le blessant simplement, le buffle étant trop rapide et trop vigoureux pour être attrapé. Mais leur salive est bourrées de microbes et de germes, elle infecte l’animal qui s’affaiblit en quelques jours et là, malade et incapable de fuir, se fait dévorer vivant par une bande de varans. C’est la curée, il ne reste plus que les os.
Les paysages de Rinca sont très étonnant. On dirait une savane avec des palmiers et des bosquets arides. Il pleut très peu, l’eau est rare.
Nous repartons sur notre bateau de pêche, et arrivons en fin d’après midi près d’une mangrove où nous mouillons pour passer la nuit. Le soir nous apercenons de très grandes chauves souris, appelées localement des renards volants. Elles viennent dans la mangrove se nourrir et sont chassé également pour leur chair.
La nuit se passe à la belle étoile sur le pont du bateau. Je ne dors que d’un œil, n’ayant qu’une confiance modérée dans les qualité marine de notre équipage. Bien m’en pris, car au milieu de la nuit la petite brise semble augmenter. Après une petite inspection je m’aperçoit qu’en fait le bateau est à la dérive, le mouillage a décroché !
Si on ne fait rien on va tout droit s ‘échouer sur les rochers de l’île de Komodo toute proche. Je réveille l’équipage qui lui dort à point fermé. Ils ne parlent pas un mot d’anglais mais comprennent rapidement la situation. Le pire est évité est nous finissons la nuit … sereinement et toujours d’un œil !
Au lever du soleil nous levons l’ancre en direction de l’île Komodo. C’est une île montagneuse à la végétation rase et sèche par endroit, et aussi avec des vallées de jungle. C’est dans dans une de ces vallées que nous débarquons. Les touristes sont rares, il n’y a qu’un autre bateau. Un guide se joint à nous et en route dans une jungle peu dense. Je ne reconnais aucune variétés d’arbres, tout est différent ici. Le guide, un jeune étudiant de Jakarta qui fait la saison ici, nous explique très bien la flore et la faune de l’île. Il nous explique aussi que c’est la saison des amours pour les dragons, et que donc c’est très dur d’en voir. Il semble persuader que nous n’en trouverons pas. Il marche juste devant moi quand j’aperçois sur le bord de la piste un splendide dragon. Le guide ne l’a pas vu et il fait un bond quand je le lui montre. Il a failli marché dessus. Il est vrai que l’animal est de la même couleur que le sol. La bête fait 2,50 m de long et doit avoir dans les 35 ans d’après le guide. C’est un mâle et il semble repu car il ne montre pas de signe d’agressivité. Cette rencontre avec ce magnifique animal sorti tout droit de la préhistoire me laissera un grand souvenir.
D’ailleurs la ballade tout entière sur cette île de Komodo est pour nous un souvenir magnifique, étrange et fantastique.
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