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Balinaise reggae
 
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Antoine et Philippe se prennent pas le chou

Cette année nous mettons le cap sur les petites îles de la Sonde en Indonésie, avec pour objectif de voyager vraiment, de voir du pays et découvrir les peuples et les merveilles naturelles de cette lointaine région.
Nous commençons par Bali qui est une bonne porte d’entrée grâce au moderne aéroport international de Denpasar. Bali est une destination mythique dans le cœur de nombreux voyageurs, pour les plages, le surf, les temples bouddhiques, les rizières à flanc de volcans, la douceur de vivre. Même si aujourd’hui l’île semble en proie au tourisme de masse, elle reste un incontournable pour les amoureux de l’Asie du sud-est que nous sommes.
Par une lumineuse journée du juin, je débarque donc à Bali avec mon fils Antoine. Il est 14h, nous sommes parti de Paris la veille à la même heure, ce qui fait 18h de voyage avec le décalage horaire. La piste d’atterrissage est construite quasiment sur la mer. Par les hublots de l’avion nous apercevons de belles lignes de vagues déferlant sur la plage. C’est très beau. Les formalités de passeport se passe bien et nous allons tout de suite réserver un hôtel auprès d’un bureau de réservation à l’aéroport.
Il fait super beau, 29° avec une petite brise, c’est top.

Dès l’arrivée nous sentons cette ambiance indonésienne que nous connaissons déjà, cool et trépidante à la fois, la circulation légèrement anarchique des voitures avec les scooters qui zigzaguent au milieu du flot, les klaxons et les bus bondés.
 
Antoine relax
Morey à Bali
Surf et natation , puis mangues et massages.

Notre premier objectif en arrivant à Bali est de profiter de la superbe plage de Kuta et de ses vagues à surf. De la détente et du sport au programme pour commencer.
Notre hôtel est situé sur la plage de Legian dans le coin le plus touristique tant qu’à faire. L’hôtel est très tranquille, composé de petits pavillons dans un jardin tropical. Il est presque vide 
La plage est magnifique, immense, avec en permanence de superbes vagues à surf. A peine arrivé à l’hôtel, nous sautons dans nos maillot direction la plage, histoire de goûter la mer. Première surprise, l’eau n’est pas aussi chaude que çà, autour de 25°, ce qui donne une petite impression de fraîcheur en y entrant. Nous sommes dans l’hémisphère sud, et c’est l’hiver …tropical ! Ensuite les vagues sont très puissantes et je me retrouve embarqué dans la mousse et les courants sans trop contrôler la situation. Je réussi à regagner le bord complètement essoufflé. Ce jour là les vagues faisaient dans les 4 mètres et c’est dangereux de s’y baigner même pour un bon nageur. En fait il y a des zones favorables à la baignade où les vagues sont plus douces et qui sont surveillée. Pour les repérer c’est facile, il suffit de viser les parasols et les restaurants.
Antoine et moi nous mettons au surf et rapidement nous commençons à bien nous amuser sur les vagues les plus faciles. Nous arrivons à nous mettre debout sur des long board et même sur des petites planches pour Antoine. Nous admirons les vrais surfers qui s’éclatent sur les plus grosses vagues à quelques encablures de notre parasol. Les locaux en particuliers sont d’une aisance qui laisse penser que le surf c’est facile mais çà ne l’est pas. Pas mal d’occidentaux sont là aussi pour le surf. En discutant avec eux, il y a pas mal d’expatriés qui travaillent en Indonésie, par exemple dans la fabrication de meubles et d’objets de décoration destinés à l’exportation. En fait de travail ils m’ont l’air de passer pas mal de temps sur la plage !
Nous constaterons rapidement qu’il y peu de touristes à Bali, et que le business touristique tourne au ralenti. Dans cette région de l’ile, presque toute l’activité est centrée sur le tourisme et le secteur souffre. Conséquence pour nous: les vacanciers présents sont très sollicités par les (trop) nombreux vendeurs en tout genre qui travaillent par là. Mais bon c’est cool et on pige vite les attitudes à adopter pour être tranquille. Conséquences pour eux : un manque à gagner important et le spectre de la misère qui n’est pas loin pour beaucoup de petits commerçants.
Nous passons ainsi quelques jours relax entre bronzette et surf, restaurant et Bintang, mangues et massages. Rien de tel pour récupérer du voyage et de longues semaines de travail.
Une petite brise de sud-ouest tiède et sèche souffle en permanence à cette période de l’année assurant un climat ensoleillé d’une rare régularité.

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