Le lendemain nous visitons la ville, sur des vélos taxi appelé « Becak » dont les conducteurs s’échinent sur leurs pédales pour nous montrer les coins les plus interressants. La ville est grandes, c’est la 3ème ville d’Indonésie, et comme beaucoup de ville indonésienne, elle ne présente que peu d’intérêt.
Ce premier contact direct avec la vraie vie indonésienne, nous surprend encore. Comme à chaque fois que nous débarquons dans un pays d’Asie nous sentons un fort dépaysement, l’étrange sensation de se sentir étranger. On ne trouve pas nos marques tout de suite alors qu’on commence à bien connaitre ce pays et son peuple. A me demander d’où vient ce sentiment, je pense que c’est le grand contraste qui existe dans nos codes de comportement et nos modes de vie. Cette différence n’est pas flagrante au premier regard, mais chaque relation avec les indonésiens est différente de nos habitudes, ce qui nécessite un temps de ré-adaptation. Les libertés sont larges dans ce pays, surtout pour qui a de l'argent, et les interdits sont différents des nôtres. C’est çà aussi le charme des voyages lointains.
Conseil aux voyageurs: le bon plan pour passer une journée à Makassar semble d’aller sur une île devant la ville et de profiter de la plage.
Le soir nous allons à la gare routière pour prendre le bus de nuit pour Rantépao, porte d’entrée du pays Toraja. Le voyage dure toute la nuit dans un bus dont les sièges permettent de dormir allongé carrément ! |