Port de Romblon, en tricycle pour trouver un resort.  
L'île en marbre  
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Romblon au centre de l'archipel philippin
Resort Yvi's place et ses bungalows sur la plage.   Allar de Carabao à Romblon, c'est pas de la tarte...

Très tôt un matin, nous quittons Carabao pour mettre le cap sur l’île de Romblon, au centre de l’archipel du même nom d’où cette appelation de Romblon Romblon. C’est un voyage dans le voyage car il n’y pas moyen d’y aller directement. On savait que ce serait compliqué et en préparant le voyage on ne voyait pas bien comment aller de Carabao à Romblon. Lever à 4h30, départ du resort à moto direction le port, enfin une plage d’où nous embarquons sur une grosse banca. Traversée jusqu’à l’île de Tablas où nous débarquons pour grimper illico dans un jeepney archi bondé, 1h de piste jusqu’à une petite ville où nous prenons un autre jeepney moins bondé heureusement car 4 h de route nous attendent pour monter tout au nord de Tablas, à St Augustin, où nous arrivons vers midi. Nous n’avons rien mangé de la journée, et la pause avant de prendre le bateau nous permet de nous restaurer d’excellents fruits de mer dans un bouiboui du port. Enfin nous traversons le bras de mer qui nous sépare de Romblon. Nous mettons le pied sur l’île vers 15h, sous un magnifique soleil. Il nous reste à trouver un hébergement. Nous discutons avec des chauffeurs de tricycle sur le port qui nous conseillent 2 ou 3 resorts que nous avions déjà repérés dans les guides, et finalement nous posons nos valises dans un superbe jardin tropical en bord de plage, au San Pedro Beach Resort où nous logeons dans des bungalows très corrects, entièrement carrelés en marbre, roche très présente sur cette île comme nous le découvrirons ensuite. Quelle journée ! Nous constatons qu’il y a très peu de touristes ici, sans doute car ce n’est pas simple d’y aller. La mer à 28° nous accueille après ce long voyage, nous sommes seuls sur la plage.

Diaporamas Romblon   Les Philippines authentiques
Plage de rêve, seuls au monde

Front de coupe d'une carrière de marbre.
 

Les jours suivant nous alternons les longues ballades en motos à la découverte des paysages et des habitants de Romblon, et du farniente sur les plages splendides et dans la mer turquoise.
Ici nous sommes dans la vraie vie philippine, il y a très peu de touristes, même locaux, donc nos relations avec les habitants sont assez naturelles. L’ambiance qui se dégage est une vie locale active, assez prospère. La ville principale est une petite ville provinciale, propre, bien organisée avec beaucoup de commerçants, un marché, plusieurs écoles très fréquentées, de belles et anciennes églises. On voit très peu de pauvreté, tout le monde semble avoir du travail. Notre repère est un restaurant du port, le Romblon Deli, tenu par David, un anglais très sympa. Il nous donnera plein d’informations sur la vie de l’île, notamment sur le business du marbre qui est la spécialité locale.
Nous parcourons l’île en long et en large à moto. Les routes sont plutôt pourries mais on s’y fait, bien que les fessiers soient un peu endoloris en fin de journée. L’intérieur de l’île est très sauvage, c’est de la jungle et c’est bien vallonné. Il y a pas mal de carrières de marbre, en pleine jungle ou sur la cote. On traverse des villages où l’activité exclusive est le travail du marbre. Ils taillent des plateaux dans d’énormes blocs de roche à l’aide de grandes scies circulaires, dans un vacarme assourdissant. Ils fabriquent des tables, des carrelages et toutes sortes d’objets usuels. Ils sculptent aussi de véritables œuvres d’art, parfois monumentales, avec des disqueuses  ou  au marteau. Les conditions de travail sont très précaires évidemment. Les femmes aussi manient la disqueuse. Le marbre est destiné essentiellement à l’export, et l’activité semble très prospère. Notre anglais s’est lancé dans le business d’export de marbre il y a 10 ans, et tout va bien pour lui aujourd’hui. Il faut dire que le marbre est superbe, avec de nombreuses variétés, digne des plus beaux marbres italiens.

Les 3 Marias

Nous partons une journée visiter les 3 petites îles du nord de Romblon, les « Tres Marias », qui recèlent de merveilleuses plages et des fonds sous marins très riches en faune tropicales. La surprise vient des habitants de ces îles sont très accueillants. Ils nous ont même proposé de rester dormir chez eux gratuitement. Comme c’est dimanche tout le monde est à l’église, les philippins sont très catholiques. Je nage longuement au dessus des récifs coralliens qui sont  très beaux. Une tortue nage un moment avec moi. Notre équipage a préparé un barbecue sur la plage, et nous déjeunons à l’ombre d’un grand arbre, en compagnie des enfants du village qui jouent dans l’eau en rigolant. Ah, la belle vie…

Les journées passent trop vite et il nous faut organiser la fin de notre voyage. Objectif Boracay, une île très touristique, un must de paradis tropical parait il. Nous préférons généralement les endroits peu fréquentés mais en tant que voyageur amoureux des philippines, nous nous devons de visiter la très connue Boracay. Mais, problème, comment y aller ? Encore une fois c’est très compliqué, avec de multiples changements et une durée de + d’1 journée… Cette fois ci on prend les grands moyens : on affrète une grosse banca rien que pour nous qui nous amènera directement à destination. C’est un peu cher, mais on gagne une journée, c’est précieux ! Départ aux aurores pour 7 heures de traversée sur une mer bien agitée, mais les bretons ont le pied marin.

 

 
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